Guide sur le crédit

Contracter un crédit : l’importance du message d’avertissement

Prêt personnel

Le précepte « emprunter de l’argent coûte de l’argent » doit être inclus dans, et sur, tous les messages publicitaires et de communication concernant les prêts et les crédits, conformément aux règlements de la FSMA (acronyme anglais pour Financial Services and Markets Authority, autrement dit les autorités des services et marchés financiers), ancien CBFA (Commission Bancaire, Financière et des Assurances). Cela s’applique également aux fournisseurs de téléphonie mobile qui proposent un téléphone portable d’une valeur supérieure à 250 euros en combinaison avec un abonnement. Pourtant, il semblerait que les fournisseurs de téléphonie mobile ne prennent pas ce règlement très au sérieux.

Voir aussi : Le téléphone gratuit est en fait un prêt

Avertissement avec le crédit téléphonique

Souvent, les offres de smartphones en combinaison avec un abonnement, sur la page « Google Shopping », ne contiennent pas l’avertissement de crédit requis. C’est ce qu’un service d’information télévisée a constaté. Sur la page d’achat de Google, aucune des publicités ne contenait la déclaration : « Attention ! Emprunter de l’argent coûte de l’argent ». Les opérateurs concernés indiquent qu’il n’est pas possible d’inclure cet avertissement dans leur publicité Google. Un moyen facile d’esquiver la réglementation !

Faites attention ! Emprunter de l’argent coûte de l’argent

Lorsque vous achetez un téléphone portable combiné à un abonnement, vous contractez un prêt et ce prêt est déclaré à la CCP ou Centrale des Crédits aux Particuliers de la banque nationale. Vous aurez alors un enregistrement positif. Ce dont les consommateurs ne se rendent pas toujours compte, c’est que cela aura un impact sur leurs futures capacités d’emprunt en cas de nouvelle demande de prêt, comme un prêt hypothécaire par exemple. Voilà pourquoi ce type d’avertissement est très important ; les consommateurs doivent réaliser qu’ils contractent une dette, même s’il ne s’agit que de quelques centaines d’euros.

Message de la FSMA aux prestataires

La FSMA va appeler les prestataires, qui sont actuellement en infraction avec leurs publicités sans avertissement de crédit. Les fournisseurs ont déjà mis leurs publicités hors ligne ou ont inclus l’avertissement dans le titre de la publicité. Peut-être y aura-t-il des débats et des échanges d’idées avec Google, afin qu’il soit possible d’inclure l’avertissement de crédit ou un tableau des intérêts.

Comparez les taux des crédits en Belgique

Sans engagement & sans justificatif ! Idéal pour les besoins urgents et réserve d’argent